Jour 6 : c’est la lutte finale !
Réveil à 4H avec crampe au pied. Heureusement mon remède de grand-mère marche impeccable (frictionnez la zone et les draps avec du savon de Marseille, et adieu les crampes !). Mon ventre gargouille a mort. J’en profite pour admirer l’aube sur les montagnes, sentir sa fraicheur et écouter les nombreux oiseaux.
Au petit déjeuner le serveur me regarde d’un drôle d’œil lorsque je réclame mon dû : « ah, vous avez la Biolight » ! Arrive même un yaourt, du miel et de la confiture au fructose - d’ailleurs quelle est cette légère incohérence avec le discours prôné ? (i.e éviter le lait de vache au maximum, consommer le miel en aliment unique…). Très princesse, je ne mange que la moitié du pain – je ne vais tout de même pas stresser mon estomac avec ce surcroit de nourriture d’un coup !
Dernier massage sur le méridien de l’estomac et encore un sale quart d’heure douloureux. Résultat j’ai plein de bleus aux jambes, comment vais-je justifier cela à mon chéri ? (oui j’ai reçu des coups et j’en ai redemandé…).
Ce soir virée nocturne avec 2 irlandais : un ex-rugby man reconverti dans l’immobilier et son coach sportif – je commence à connaître tout l’hôtel ou presque. Tiens, y’a une vie en ville ! Au bar tandis que l’un commande 2 expressos direct (mais que fait la police ?!), l’autre m’explique : « il en boit 10 par jour normalement, ça lui coupe la faim ; là il en prend que 2 et c’est un moindre mal. Il est là avant tout pour faire sa detox d’alcool. Et on fait 4H de sport par jour ». Ma copine de semaine me relate : Il paraît qu’un jour Mme Merano en a alpagué un ainsi, elle lui a dit : « vous savez combien il vous coûte le café ? 5000€, le prix de la cure » ! Et oui pas la peine de se remettre des toxines en plein milieu du process…
Conclusion
Je me sens pleine d’énergie et j’ai perdu 2,3kgs, largement suffisant pour moi. J’ai comme des ailes aux pieds, la taille affinée, je sens mon corps et mes muscles comme jamais. Bref, je carbure à plein tube ! Il paraît que les effets se font sentir sur plusieurs semaines, voire mois. Si on ne se jette pas tout de suite sur tous les vilains aliments, je veux bien le croire !
Et puis, la meilleure preuve, c’est le nombre de personnes qui reviennent, non ? Alors bravo Monsieur Chenot, votre méthode est redoutable d’efficacité, un vrai business model - que justement il ne souhaite dupliquer : le prix de l’intégralité.