Lors d’un déjeuner dans un restaurant proche de mes bureaux (Casa Lena rue de Trévise), je touche à peine ma « Ceasar Salad » - en vérité je ne mange que la salade. Tranches de poulet livides genre qui a jamais vu le jour, grossière sauce blanche, pain même pas en crouton, parmesan agglutiné tout sauf fraichement rapé.
J’ai toujours aussi faim quand le propriétaire débarrasse les assiettes. Il ne semble nullement faire cas de la mienne encore quasi pleine. Je vais le voir discrètement pour régler et en profite pour lui lancer un : « avez-vous vu que je n’ai à peine touché à mon assiette ? ». Que n’avais-je pas dit, les foudres se sont abattus sur moi : « je sais comment se prépare une salade César, j’ai vécu 3 ans aux USA »…
Bon exemple d’un commerçant qui a oublié l’adage de base : le client a toujours raison (l’a t’il vraiment su ?). Voilà comment perdre instantanément 6 personnes (les invités et moi-même), et le café offert du bout des lèvres à la toute fin n’y changea rien.